Bio de K. SIMI

D’origines ivoiro – nigériane, je fais mes classes musicales avec les reprises de Bob Marley dès mes années collèges au Togo, partant de ma Treichville natale à Abidjan. Ce qui me vaut d’être le n°1 du Reggae au Cameroun où je m’exile plus tard, assoiffé d’aventure et réfractaire au système scolaire, au grand dam de mes parents qui avaient déjà pour moi des projets d’études en France.

Les émulations artistiques du Douala-by-night (Cameroun de la fin des années 80, début 90) avec des artistes tels que Richard Bona, Manu Dibango, Eko Roosevelt, Coco Ateba, Les Têtes Brûlées et bien d’autres… participeront de mon parcours initiatique, aussi bien que ma rencontre du légendaire Fela Anikulapo Kuti, lors d’une excursion au Nigéria, mon autre patrie.

De retour à Abidjan, je signe le tube (Elle a vu çà au cinéma) qui me vaut d’intégrer le rang des artistes du renouveau du Reggae des années 90, déjà impulsé par Alpha Blondy.

Dès mon arrivée en France en 1994, je côtoie la dramaturgie et le cinéma avec des petits rôles (Les Bœufs-carottes pour TF1 avec Jean Rochefort, le film de la vie de Serge Gainsbourg, des films publicitaires, 2 ans de théâtre au conservatoire de Pantin, etc…), tout en me laissant porter par la ferveur de justice, d’humanité et de panafricanisme, si singulière au Reggae. Ce qui me vaut de consacrer ma musique à des actions citoyennes, pour les libertés individuelles et l’égalité des chances.

Entre 2009 et 2015, j’enchaine des concerts à travers la France, dans des salles et café-concerts (Auxerre avec la couverture de France Bleue, 1ère partie du légendaire groupe jamaïcain Capital Letters à Canal 93, etc…). Je fais aussi quelques émissions Télé. Mon intervention à l’émission « Ce soir ou jamais » de Frédéric Taddeï sur France3, pendant la crise ivoirienne 2010-2011, marquera un tournant décisif pour ma carrière.

En 2015 je suis en totale immersion créative, porté par une quête décisive d’identité artistique, dans un univers musical résolument novateur: l’AFROROOTS. Un son que j’expérimentais d’ores et déjà avec mon regretté grand frère spirituel Marc Minko, pendant mon escapade juvénile au Cameroun. Des moments d’évasions sonores des plus loufoques, avec la complicité du grand conteur Binda Ngazolo, à la croisée des chemins entre Douala, Yaoundé, Abidjan et Paris.

Après quelques années d’investissement dans la prod sous mon label indépendant (Gloglo Entertainment), je signe en octobre 2022 le 1er album du style Afro-Roots : KEMITUDE.

Le 4 Juin 2023, j’inaugure l’Afro-roots, au festival Donala à la Bellevilloise Paris. Le 29 Juillet 2023, je présente à nouveau l’Afro-roots à la 1ére édition de ART’FRO Festival à l’initiative de mon label, à SOKO Fundi (espace culturel Afro).

Conclusion: Ma démarche artistique régie par une obsession quasi-maladive pour l’originalité et la probité morale, est une piste infinie d’apprentissage, où j’expérimente toujours le bonheur d’avancer doucement mais sûrement, en toute quiétude, dans ma « Kemitude ».