HAZ, comme une réponse à l’appel des ancêtres

Comme une réponse à l’appel des ancêtres, la vibration africaine qui se lit dans la voix vivifiante de notre toute première Lady de l’Afro-Root, est une véritable marque d’authenticité.

Native de Côte d’ivoire, la musique entre dans la vie de HAZ à l’âge de 10 ans, lorsque sa chère maman lui révèle le potentiel vocal qui flamboyait déjà en elle. Hélas la guerre que génère la crise ivoirienne force son arrivée en France, avec une interruption brutale de sa formation au piano et au chant lyrique. Un cruel stand-by musical, qui va durer plusieurs années.

C’est à la fin du lycée, que de nouveau le chant s’impose à elle, à travers l’option musique qu’elle choisit de suivre allègrement dans ses études scolaires. Vivement encouragé par son professeur qui décèle, à l’instar de ma mère ce potentiel luisant, elle décide de passer son examen avec une épreuve de piano-chant de musique contemporaine. Le succès est au Rendez-vous !

Le chant lyrique est désormais loin derrière. De multiples autres possibilités semblent plus que jamais s’offrir à elle.
Elle réalise enfin pleinement l’amour passionnelle qui la lie à l’art divin du chant. De retour à sa terre natale, elle peux enfin goûter à l’épanouissement du live-show, tant lors d’une exposition de sculpture, que dans des “Gigs“ de café-concert, avec un groupe local de Reggae appelé Drelone.

Conduite par son ouverture d’esprit, notre magnifique chanteuse n’a de satiété à se délecter de plusieurs autres styles de musiques (Rock, Jazz, Musiques-Traditionnelles-Africaines…) En sa qualité de fille d’écrivain, l’artiste en devenir affiche néanmoins une passion naturelle pour la plume, dans l’allégresse de l’écriture des textes, bien que sans destination ni vocation particulière.

Contrairement à d’autres artistes, cela prendra plusieurs années à Haz pour s’exercer finalement aux textes de chansons. Elle s’y est mise depuis peu, guidée par les ancêtres toujours présents, dans la vie comme dans la musique. Pour elle, aucune raison d’être pressée, ni d’être stressée. Il faut laisser arriver les choses.

À la fois déterminée, passionnée et rebelle, la conscience de notre belle princesse Kamite s’est développée au fil des années, laissant place à ce qui est désormais plus qu’une envie : une obsession farouchement irrémédiable. Se battre à l’aide de la musique révolutionnaire, avec un message juste et favorable à la Renaissance de Kama.